Et si un décès survenait à l'étranger?

Chaque année, des voyageurs belges meurent à l’étranger. Ce sont des situations évidemment pénibles pour la famille confronté à cette perte et aux formalités qu'il convient inévitablement d'accomplir.


Si un décès survient à l’étranger, le Service Public Fédéral Affaires étrangères informe la famille du défunt. L’Ambassade de Belgique compétente remet ensuite à la famille une estimation du coût de l’enterrement dans le pays où est survenu le décès. Quand le défunt n’a plus de famille, l’ambassade belge se charge entièrement des funérailles.

Rapatriement

La famille peut aussi faire rapatrier le corps du défunt. Elle doit alors s’adresser à un entrepreneur belge de pompes funèbres familiarisé avec ce type de démarche. Cet entrepreneur de pompes funèbres prend contact avec la commune où la personne est décédée et avec l’ambassade de Belgique (ou celle du pays où la dépouille doit être rapatriée, dans le cas du décès d’un étranger en Belgique) afin d’obtenir un laisser passer mortuaire. Il doit aussi contacter le ministère de la Santé publique du pays du décès. Un inspecteur de ce ministère vérifie ensuite que les normes techniques liées au rapatriement sont respectées.

Certaines contraintes sont imposées à l’entrepreneur de pompes funèbres lors d’un rapatriement. Ainsi il doit réaliser la mise en bière avant le retour du corps au pays. Lorsque le décès survient dans un pays éloigné, le corps doit être embaumé. Il doit reposer dans un cercueil en zinc soudé et placé dans un autre cercueil de 3 cm d’épaisseur. Un filtre doit également être placé dans le cercueil en zinc afin d’y maintenir une pression constante durant le transport en avion.

Ces obligations justifient le coût élevé d’un rapatriement qui comprend également le transport en avion.

Il est évidememnt conseillé de vérifier si les assurances du défunt prévoient la couverture de ce type de frais.

Robert Derumes

    







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