Se rendre à Majorque et y circuler, tranquille

Ile "majeure" de l’archipel des Baléares, Majorque a été considérée comme une destination exotique avant que les Canaries - autre destination espagnole - ne rendent les destinations lointaines plus accessibles, puis que les touristes ne s’égarent dans toutes les parties du monde. A environ 2 heures de Bruxelles et Paris, Majorque reste un lieu de vacances fort agréable où il est facile de circuler.


Se rendre à Majorque est facile puisque l’aéroport de Palma de Majorque (PMI) est desservie par les lignes régulières espagnoles (Iberia) mais après une escale sur le continent. Des compagnies low cost et charter - comme

Jetairfly
en Belgique,
Air Méditerranée
 en France - proposent des vols pour l’île.

L’

aéroport
moderne se situe en bord de mer non loin de la "ceinture" routière de Palma qui permet de gagner les routes vers les villes de l’île. Le réseau routier est en excellent état et certaines routes ont été dédoublées : comprenez qu’elles ont été agrandies comme entre Manacor et Vilafranca.

Bien sûr, on peut également venir par mer en prenant le ferry à partir de la côte espagnole. Et même amener sa voiture !

En voiture

Les principales compagnies internationales de voitures ainsi que des compagnies nationales sont présentes à l’aéroport ainsi que dans les stations balnéaires.

La conduite automobile n’ofre pas de difficultés particulières si ce n’est si vous vous aventurez sur certaines routes de montagne. Ainsi le franchissement du col qui vous oblige à aligner des dizaines d’épingles à cheveux. A éviter donc si vos passagers sont sensibles au mal du transport. D’ailleurs un tunnel a été construit et il raccourcit le trajet de 7 kilomètres. Il faut cependant prévoir 4,25 euros pour l’emprunter.

Lorsque vous vous décidez à visiter certains ports comme celui de Valldemosa, la voie se fait de plus en plus étroite rendant parfois les croisements impossibles. Pas étonnant que ces ports restent à l’écart des circuits autorisés.

Rouler, c'est bien mais il faut encore penser à se parquer. L'exercice est difficile dans des villes comme Inca ou Pollença les jours de marché !

Bus, car, train, vélo, calèche

Certains touristes se font conduire à l’hôtel par l’autocar affrêté par leur tour operator, ou par taxi. Par la suite, ils peuvent choisir de se déplacer en utilisant les services de la compagnie locale TIB.

On peut aussi visiter l’île en utilisant des formules "CitySightseeing". Palma CitySightseeing propose ainsi d’utiliser ses cars et de monter/descendre aux 16 arrêts, le billet étant valable 24 heures. Des excursions sont également proposées par les autocars

Transunion
.

Un petit train rouge relie, lui, Soller

Certaines parties de l’île sont très plates tandis que d’autres proposent de méchantes plantes. Ce qui ne semble pas décourager certains cyclistes. Des hôtels proposent à la location des vélos et plus particulièrement des moutainbikes.

La calèche est plus reposante; des callèches sillonnent le coeur historique de Palma.

Les amateurs peuvent aussi visiter l’île "par au-dessus" puisque

Panamedia 
invite à un survol de l’île de 30 ou 40 minutes, d’1 ou 2 heures à bord de petits avions (avec la possibilité de prendre des photographies).

Philippe Allard & Julia Limbourg

A lire aussi...

  • Les marchés de Majorque
  • Port de Soller et Soller








© Vivat.be 2020