Faut-il craindre les encéphalopathies spongiformes transmissibles des chèvres et moutons?

L'Agence Fédérale pour la Sécurité de la Chaîne Alimentaire (AFSCA) réalise des tests rapides de dépistage des encéphalopathies spongiformes transmissibles (EST) sur un échantillonnage représentatif de la population des moutons et chèvres âgés de plus de 18 mois, sur une base annuelle. Des motifs de crainte ?


C'est ainsi qu'on été étudiés, dans les abattoirs, quelque 3.750 animaux abattus pour la consommation humaine et, au clos d'équarrissage, sur environ 450 animaux morts.

Outre ces tests rapides, le réseau d'épidémiosurveillance assure aussi le dépistage des EST chez les animaux vivants, dans les troupeaux, sur les marchés au bétail et à l'entrée des abattoirs. Tout ovin ou caprin présentant une symptomatologie nerveuse, évoquant les signes de la maladie ou de cause inconnue, est considéré comme suspect et soumis aux tests de diagnostic.

Un second cas a été détecté en 2003, dans le contexte des tests rapides de dépistage à l'usine de destruction. Il s'agissait d'une brebis Causse du Lot importée de France en mars 1998 et élevée depuis cette date dans une exploitation située à Wardin (Province de Luxembourg). Le troupeau concerné comptait 92 petits ruminants (74 ovins et 18 chèvres). Leur valeur a été déterminée, puis ils ont été transférés à l'usine de destruction pour y être mis à mort et ensuite incinérés. Parmi eux, les ovins et caprins âgés de plus de 12 mois seront aussi soumis aux tests de dépistage.

Ainsi, depuis 1992, 53 cas d'EST ont été détectés chez les petits ruminants dans le pays. Jusqu'à présent, tous les cas d'EST détectés chez des ovins ont été considérés comme des cas de tremblante, une maladie non transmissible... à l'homme.

Pas de souci particulier donc à se faire pour les mateurs de chèvres et de moutons sous toutes leurs formes : l'AFSCA veille !

  • Le site de l'Agence Fédérale pour la Sécurité de la Chaîne Alimentaire

Jiri Pragman









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