Les Belges, des acharnés du travail

Plus de 2/3 des Belges font des heures supplémentaires. Ou, tout u moins, l'affirment ! C’est un des enseignements de l’enquête menée auprès de plus de 21.000 participants dans les sites d’emploi de Stepstone, le leader du recrutement en ligne.


Selon cette enquête (2007), 69% des travailleurs belges font régulièrement des heures supplémentaires. La majorité (44%) travaille 40 à 49 heures par semaine. Le quart de ceux-ci travaille 50 heures, voire plus. 31% des Belges estiment ne jamais travailler au-delà de leurs horaires, ou ce, exceptionnellement.

D’après cette enquête, il semble aussi que les heures supplémentaires ne soient généralement pas compensées : 64% des personnes ne recoivent aucune compensation, contre seulement 36% qui y ont droit.

Des tendances contradictoires

En 2005, StepStone avait réalisé le même type d’enquête. En comparant les résultats obtenus, Stepstone observe qu’en 2 ans, le nombre de personnes qui font des heures supplémentaires en Belgique diminue, passant de 72% à 69%. En revanche, au niveau européen, l’augmentation est réelle : de 68% à 73%.

Les heures supplémentaires sont un coût quotidien pour la plupart des travailleurs européens. Cela pourrait provenir d’un fléau actuel : la "guerre" des talents, due à la difficulté des entreprises à trouver le candidat idéal. Dans les entreprises à petits effectifs, les collaborateurs doivent travailler plus, et plus dur. Mais d’un autre côté, le nombre d’heures supplémentaires peut pousser les travailleurs à vouloir chercher une autre opportunité d’emploi… plus calme! affirme Jan Heiremans, Country Manager de StepStone Belgique.

Un cliché mis à mal

Les Italiens seraient les plus acharnés : 80% des participants feraient des heures supplémentaires. Mais les Danois s’en tiendraient, eux, à leurs heures de travail réglementaires: 53% d’entre eux ne presteraient que très rarement des heures supplémentaires.

Robert Derumes

    







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