Frustré au boulot?

Un sondage d’opinion publié par le site d’emploi Monster en novembre 2007 indique que le manque de possibilités d’évolution et le manque de considération au travail sont les facteurs les plus frustrants. Une pression de travail trop élevée, des collègues pénibles ou un patron désagréable les gênent moins.


Le Monstermeter, sondage en ligne mensuel de Monster, a ainsi posé la question suivante à 13.182 travailleurs – dont 1 594 Belges – : Qu’est-ce qui vous irrite le plus dans votre travail ? 

Les résultats belges sont conformes aux résultats européens :

  • Des possibilités de carrière limitées : 33 % de Belges; 27 % d’Européens;
  • Manque de considération : 28 % de Belges; 31 % d’Européens;
  • Une pression de travail trop élevée : 14 % de Belges; 16 % d’Européens;
  • Mon patron : 14 % de Belges; 14 % d’Européens;
  • Mes collègues : 10 % de Belges; 11 % d’Européens;

Les chiffres du Monstermeter indiquent que les travailleurs européens sont surtout irrités par le manque de considération pour leur travail et le manque de possibilités de carrière au sein de l’entreprise.

En Belgique, les résultats sont similaires : 33 % des répondants belges sont irrités par les perspectives d’avenir limitées au sein de l’entreprise, 28 % veulent plus de considération pour leurs prestations.

Comparaison européenne

Parmi l’ensemble des Européens, ce sont les Néerlandais qui se sentent les moins considérés au travail (49%), suivis par les travailleurs danois (35%) et du Royaume-Uni (33%). L’Italie, la République tchèque , l’Espagne et l’Allemagne suivent de près avec 30% respectivement.

Le travailleur européen est moins gêné par une pression de travail trop élevée, des collègues pénibles ou un patron désagréable. Les Néerlandais, Italiens et Français sont les moins irrités par leur patron. En Suisse et en Autriche, par contre, quasiment un quart des travailleurs trouve leur patron irritant. Fait notable, un quart des Néerlandais considère que leurs collègues sont leur principale source de frustration. Ils représentent ici une exception par rapport au reste de l’Europe, où 11 % seulement des répondants qualifient leurs collègues de gênants.

Un brin de considération

Les salariés veulent se sentir considérés et pouvoir construire leur carrière. Il est important, dans la perspective des bilans de fin d’année, que les responsables témoignent de la considération pour leurs employés et leur proposent des possibilités d’évolution au sein de l’entreprise. Le manque croissant de main-d’œuvre de qualité sur le marché fait qu’il est en effet encore plus nécessaire de conserver des employés compétents et de les impliquer de façon optimale, déclare Bernard Hensmans, Directeur de Monster Belgique.

Robert Derumes

        







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