L'immobilier, placement favori du moment
Les gens sont actuellement dégoûtés de la Bourse, où ils ont perdu parfois beaucoup d'argent. Ils préfèrent placer leur argent dans l'immobilier. Les taux d'intérêt sont bas, ce qui leur permet d'emprunter à bon compte pour acquérir le bien choisi. D'ailleurs, le Belge a toujours eu "une brique dans le ventre". Et le pays se trouve aujourd'hui dans une situation privilégiée, grâce à l'élargissement de l'Europe qui fait monter les prix à Bruxelles et alentour.
Ne pas se lancer les yeux fermés. Encore faut-il savoir acheter ou faire bâtir à bon escient. Quelques caractéristiques de l'investissement immobilier (PDF) méritent d'être soulignées.
Il faut savoir choisir son type de bien. Déjà, par exemple, les villas de luxe se vendent aujourd'hui plus difficilement. Leurs prix avaient atteint, à Knokke-le-Zoute notamment, des niveaux exorbitants. On peut parler à leur égard d'une véritable "bulle financière", comme celle qui éclata voici quelques années à la Bourse.
Mais dans le secteur résidentiel de moyen standing ou, plus encore, bon marché (les appartements, par exemple, qui ont moins monté de prix que les maisons), de même que dans l'immobilier de bureaux, il y a encore de belles affaires à faire tant que les taux d'intérêt sont bas.
Un capital qui s'arrondit à long terme
Avant toute autre chose, il faut penser a devenir propriétaire de sa propre habitation. On économise ainsi un loyer, que l'on remplace par les intérêts (très modérés dans les contrats actuels) et par les remboursements échelonnés d'un emprunt hypothécaire (c'est-à-dire auquel le bien lui-même sert de gage). Ainsi, au lieu de verser de l'argent à fonds perdus, se retrouve-t-on en finale avec un avoir augmentant le patrimoine du ménage, que l'on pourra aussi transmettre à des héritiers. Le financement par un emprunt hypothécaire est d'autant plus recommandable qu'il est déductible des impôts, du moins dans certaines limites.
Cette opération peut se réaliser par une construction, qui permet d'obtenir exactement ce que l'on veut (mais attention : "Qui bâtit pâtit", dit l'adage), ou par l'achat d'un bien existant déjà. Cela peut se faire en vente publique devant notaire ou - c'est plus souvent le cas - de gré à gré. Cela vaut pour un bâtiment, ou une partie de bâtiment, comme pour un terrain.
L'expérience montre que le bien acquis montera de prix, et donc de valeur, à longue échéance. Les crises immobilières existent, mais ne durent jamais bien longtemps.
On peut aussi acquérir de l'immobilier pour le louer. C'est alors un placement pur. Celui-ci apporte un revenu en plus de la plus-value. Il faut savoir que les petits biens (les flats, par exemple) apportent le meilleur rendement. Des nombreuses agences pourront vous aider sur les marchés locaux. Des communes comme Uccle par exemple ont l'immobilier en poupe et passer par une agence immobilière à Uccles est plus judicier que de s'adresser à votre ami local.
Avantages et inconvénients de l'immobilier
Il ne faut pas se cacher que le placement immobilier a aussi ses inconvénients. Les frais (droit d'enregistrement, honoraires notariaux, etc.) sont nettement plus élevés que pour les titres en Bourse. La somme placée ne peut être récupérée rapidement (l'investissement n'est pas liquide), ni ne peut l'être partiellement. Il faut entretenir le bien, procéder à des réparations, payer des impôts annuels (le précompte immobilier a une fâcheuse tendance à gonfler dans beaucoup de communes). Pas question de minimiser son avoir devant le fisc : le bien est au soleil. Par contre, nul besoin d'une coffre-fort : un bien immobilier ne peut être volé. Une personne dépensière qui le reçoit en héritage ne peut le dilapider facilement.
Notez qu'il y a moyen d'investir dans l'immobilier sous forme de titres représentant un ou plusieurs biens : les certificats fonciers, les sicafi (sociétés d'investissement à capital fixe immobilières). Cotés en Bourse, ces titres y distribuent pour le moment les plus gros dividendes, souvent du 6, voire du 8 % net, beaucoup plus que les intérêts des emprunts d'Etat.
Quelques adresses pour trouver un agent immobilier
UPI - Union de Professions Immobilières
Av. Albert 29 - 1190 Bruxelles
Tél. 02. 343.33.39
CIB - Confédération des Immobiliers de Belgique
Derbystraat 241, bloc B - 9061 Gent
Tél. 09.222.06.22
Fédération Royale des Notaires de Belgique
Rue de la Montagne 30-32 - 1000 Bruxelles
Tél. 02.505.08.62
Dominique Demain