Bourses, une fin d'année 2005 festive?
Les marchés boursiers ont connu une petite accalmie. Même si en Amérique la bourse a signé un nouveau plus haut cette année. De quoi donner la tendance pour la fin dannée et le début de lan prochain.
Les bourses ont poursuivi la semaine dernière (mi-novembre 2005) sur leur élan des semaines précédentes. Même si les hausses étaient un peu moins prononcées. Des pauses ponctuelles ne peuvent être que bénéfiques dans le climat ascendant actuel. Elles servent en effet à digérer les progressions précédentes. Il nest pas encore question de se laisser aveugler par une euphorie irraisonnée. De plus, la hausse nest pas généralisée. En effet, les entreprises qui publient de bons résultats voient leurs cours récompensés par le marché. A linverse, les entreprises dont les résultats déçoivent sont au contraire sanctionnées. La hausse relative des bourses américaines a néanmoins suffi à dépasser les précédents sommets de cette année - du moins pour le Nasdaq et le S&P 500. De quoi donner le ton pour la fin dannée et le début de lan prochain.
Nous pensons, en effet, que les bourses continueront leur petit bout de chemin. Entre-temps, il est temps de regarder lorientation des taux dintérêt. Car les hausses des taux nont, jamais été propices aux bourses. La semaine dernière, le président de la BCE, Jean-Claude Trichet, a clairement laissé entendre que le taux à court terme serait relevé le 1er décembre prochain, probablement jusquà 2,25%. Aux Etats-Unis, le taux pourrait être relevé le 13 décembre 2005 jusquà 4,25%. Mais au stade actuel, les taux - tant à court quà long terme nous paraissent encore trop bas que pour se faire du souci. Une fois de plus, nous nous demandons quand les grandes banques vont se décider à relever le taux de base de leur carnet dépargne- actuellement toujours à 1,25% !
Entre-temps, les partis au pouvoir nont pas encore pu se mettre daccord sur limposition des fonds dinvestissement. Tout le monde semble considérer que la fiscalité sur les plus-values des fonds obligataires ne tient pas debout, même si la mesure sert clairement de monnaie déchange au pacte des générations. Cette mesure pourrait en effet avoir leffet inverse et déclencher une crise de confiance pour lépargne à long terme.
Rendre la mesure effective, cest ouvrir une brèche dans le sens dune fiscalité généralisée des plus-values.
Un article de LInvestisseur (22 novembre 2005)