Animation garantie sur les marchés des actions
Faisant fi des hausses des taux obligataires, les marchés des actions ont bel et bien progressé la semaine dernière. Il y avait pas mal danimation sur les marchés financiers. La première semaine de novembre, les marchés boursiers étaient à la fête.
Aux Etats-Unis, le Dow Jones et le Nasdaq ont respectivement progressé de 1,2% et 3,8%. Et LEurope était cette fois de la partie. Les bourses ont donc clairement indiqué le chemin et "une heureuse fin dannée" semble se préparer plus rapidement que prévu. Lactualité financière était plutôt dense sur un certain nombre de fronts. Ainsi, le dollar a atteint son plus haut niveau en deux ans et au Japon, les indices boursiers ont culminé à leur plus haut depuis 5 ans. Aux Etats-Unis notamment, la publication dune série de chiffres indiquent que léconomie reste en bonne santé.
Entre-temps, les résultats des sociétés pourraient cette année progresser en moyenne de 15% tandis que les sociétés européennes pourraient même afficher des croissances bénéficiaires de lordre de 20%. Car cest bien cela la préoccupation centrale des bourses : les résultats des entreprises. Pour un nombre important dentreprises européennes, lappréciation du dollar a amené une bouffée doxygène. La devise de loncle Sam a, en effet, déjà progressé de 14,4% cette année, grimpant de 0,74 à 0,85 euro.
Même si les bourses américaines ne sappréciaient pas cette année, celui qui a tout simplement acheté un fonds lié à lindice boursier américain aura néanmoins obtenu un beau rendement. Et ce nest peut-être pas encore fini pour cette année. Nous voyons en effet tant le dollar que les bourses américaines poursuivre leur redressement.
Cette hausse boursière intervient malgré la remontée continue des taux obligataires. Les remontées des taux dintérêt sont en principe néfastes aux marchés boursiers. Entendez par là : à partir dun seuil déterminé. Car soyons honnêtes : au Japon, 1,6% à 10 ans et aux Etats-Unis et en Europe respectivement 4,6 et 3,6% sont des rendements auxquels personne ne souscrirait pour le restant de sa vie.
Un article de L'Investisseur (8 novembre 2005)