Que faire en cas de pic de pollution?
Le saviez-vous ? Les pics de pollution sont plus fréquents entre novembre et mars. Une température basse, l’absence de vent et le phénomène d’inversion thermique empêchent la dispersion correcte des polluants dans l’air.
Ces jours là, la qualité de l’air est dégradée et nous sommes plus exposés aux problèmes respiratoires, d’asthme et d’allergies diverses. La faute aux dioxydes d’azote et microparticules (PM 2.5 et PM 10) qui sont émis par les gaz d’échappement des véhicules et par le chauffage des bâtiments.
Chaque jour, il est possible de vérifier la qualité de l’air sur le site
Que faire en cas de pic ?
L’une des mesures les plus efficaces pour réduire la concentration des polluants dans l’air est de réduire la circulation routière. La Région de Bruxelles-Capitale a donc adopté un arrêté qui va dans ce sens. Par exemple, au niveau de seuil 1, la vitesse est limitée à 90 km/h sur le ring et les autoroutes en Flandre et Wallonie. Au seuil 2, qui n’arrive que tous les deux ou trois ans, la circulation est alternée. Un jour, ce sont les plaques d’immatriculation paires qui roulent, l’autre les impaires. Quant au seuil 3, encore plus rare, il interdit carrément tout mouvement automobile pendant 24h.
Ceci dit, en cas de pic, si tout le monde s’implique, les particules diminuent d’autant plus vite. On peut carrément renoncer à son véhicule ce jour là. En cas de pic de seuil 2, les transports en commun sont d’ailleurs gratuits, l’offre est renforcée et les horaires de pointe sont étalés. Autre astuce : diminuer le chauffage à la maison. Un degré en moins permet de réduire jusqu’à 8% de la consommation d’énergie en chauffage du bâtiment.
Enfin, en vous inscrivant sur la liste d’alerte du site