Interview Green : Daniel Craig
C’est confirmé! Le 23ème James Bond est sur les rails. Aux côtés de deux Bond Girls forcément craquantes et d’un méchant forcément terrifiant (l’Espagnol Javier Bardem), Daniel Craig rempile pour une troisième fois dans le rôle de 007. Et en attendant la sortie de Skyfall le 9 novembre 2012, entretien exclusif avec Mister Bond.
Vivat - Une fois de plus, grâce au duo Naomie Harris - Bérénice Marlohe, Bond sera entouré de belles plantes, mais êtes-vous «vert» quotidien?
Daniel Craig – En voilà une chouette façon de me poser la question! (rires) Je pourrais faire dans le politiquement correct et vous dire que je fais ce que je peux, que je trie mes déchets et que j’essaie de ne pas trop rouler en voiture. Mais je vais être honnête avec vous: nous sommes en plein tournage de James Bond et c’est une période au long de laquelle je vais vivre comme un total assisté. Bref, je ne sais pas ce que l’on fait de mes déchets et je me laisse conduire partout sans regarder mon empreinte carbone. En fait, en tant qu’acteur très occupé, je maîtrise mon mode de vie deux mois par an. Ceux qui sont en tournage mais vous prétendent qu’ils font en même temps attention toute l’année vous mentent.
Mais au-delà de l’aspect concret des choses, les problématiques environnementales vous préoccupent-elles ?
D.C. – Comment ne pas s’en préoccuper? 20% des terriens bouffent 80% des ressources de la planète, c’est quand même interpellant, non? Mais je n’ai aucune solution concrète à proposer. Je ne suis qu’un acteur. Si j’avais des idées intéressantes, je serais climatologue ou météorologue. J’avoue que je me sens souvent coupable mais aussi dépassé par cette problématique. Que puis-je faire?
Peut-être commencer par mettre votre célébrité au service de la défense d’associations qui se mobilisent d’une manière ou d’une autre dans le développement durable?
D.C. – On me l’a souvent proposé! Mais je veux associer mon nom à des activités que je connais parfaitement. Et jusqu’à présent, je n’ai pas encore eu trop le temps de regarder ça de près. Mais je dois profiter de mon accès au média pour essayer de sensibiliser les gens, c’est un fait certain, vous avez raison.
Ne fut-ce que pour que «Demain ne meure jamais»…
D.C. - Facile! Mais c’est vrai que si je ne connais plus la peur du lendemain au niveau matériel, je suis parfois terrifié quand je pense à ce que demain nous réserve question catastrophes naturelles dues au réchauffement climatique.