Eco-chèques : les chèques en vert

Après le chèque-repas, le chèque-culture, le chèque-sport, les patrons peuvent désormais offrir des éco-chèques à leurs travailleurs. Une façon de stimuler l’achat de biens écologiques.
 
 


L’éco-chèque a été négocié entre patrons et syndicats dans le cadre de  l’accord interprofessionnel 2009-2010. En pleine crise économique, l’objectif est d’augmenter le pouvoir d’achat des salariés sans que cela ne coûte trop cher aux employeurs. Comme les chèques-repas, les éco-chèques sont exemptés d’impôts et de cotisations sociales. Cette mesure anti-crise doit aussi stimuler l’achat de biens écologiques.

Lors du lancement des éco-chèques, consommateurs comme commerçants semblent avoir eu du mal à s’y retrouver. Que peut-on ou non acheter avec ces chèques écologiques ? Du pommeau de douche économique au papier toilette recyclé en passant par les accessoires vélos,

la liste
est plutôt longue. La plupart des produits et services permettant de faire des économies d’énergie, d’eau, d’améliorer la gestion des déchets ou de favoriser la mobilité durable entrent en ligne de compte. Depuis le premier février, les éco-chèques  peuvent aussi servir de monnaie d’échange pour acheter un ticket de train.

La valeur d’un éco-chèque est fixée à 10 euros maximum. Ces chèques sont émis par la société Edenred - nouveau nom d'Accor Services - (

EcoCheque
) ou par  Sodexo (
EcoPass
). Ils sont valables 2 ans à partir de la date d’émission.  Sur un an, le montant total des éco-chèques ne pouvait dépasser 125 euros pour 2009. Bonne nouvelle, ce plafond s’élève à 250 euros en 2010.

Si le principe des éco-chèques est valable pour toutes les entreprises du pays, cela ne signifie pas automatiquement que chaque employeur ait décidé d’en faire bénéficier ses ouvriers ou ses employés. Cela dépend de ce qui est négocié dans le secteur, dans l’entreprise, ou, s’il n’y pas de convention collective, dans la convention individuelle qui lie le travailleur à l’employeur.









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