Une véranda pour vivre mieux
Une véranda, grande ou petite, c’est un îlot de lumière, un morceau de nature qui s’inscrit comme un invité de marque dans la maison qu’elle agrandit et rend encore plus accueillante. C’est aussi une manière d’apporter une plus-value à une construction existante dont l’investissement peut aussi se faire bien après l’achèvement du chantier, moment où le budget est parfois épuisé.
Qui mieux est, la véranda n’est pas une pièce d’habitation comme les autres: il s’agit réellement d’un espace voué à la détente et à la convivialité qui, aujourd’hui, peut être fréquenté toute l’année et quel que soit le temps, grâce aux techniques actuelle d’isolation thermique et de protection solaire particulièrement performantes. Enfin, la véranda enchante tous ceux qui se sentent un peu frustrés par un jardin jugé trop exigu par rapport au rêve initial.
Si la véranda représente un véritable pôle lumineux, on pensera néanmoins à la doter d’un éclairage artificiel soigneusement étudié car il doit être à la fois reposant pour les occupants généreux pour la mise en valeur du lieu et de la présence végétale. Un atout de plus pour la rendre accueillante une fois la nuit tombée.
Jardin d’hiver à ses heures
Si la véranda constitue une véritable pièce de séjour en contact permanent avec la nature, elle permet aussi de doter le jardin de plantes subtropicales et autres espèces fragiles devant être rentrées durant l’hiver. Ainsi, au moment où les heures passées à l’extérieur se font plus rares, on peut continuer de profiter du jardin puisque la véranda prend le relais en hébergeant les plantes exotiques.
Après avoir connu la grande vogue avant et après 1900, la véranda a quelque peu disparu du paysage pour revenir en force ces dernières années grâce aux avancées technologiques en matière de châssis et de structure, maintenant disponibles en bois, en PVC ou en métal tandis que les vitrages (en verre ou en résine) présentent toutes les qualités techniques pour assurer un confort constant en toutes circonstances.
Par ailleurs, dans la plupart des cas, la véranda joue aussi le rôle de volume tampon entre l’extérieur et l’intérieur de l’habitation, ce qui est très appréciable en hiver.
A l’ancienne ou d’avant-garde
Si la véranda bénéficie maintenant de technologies parfaitement au point, il faut aussi en souligner la valeur esthétique. Les constructeurs proposent en effet d’innombrables variantes permettant une parfaite osmose stylistique avec la construction, les fautes de goût qui apparaissent encore relevant de la seule responsabilité du maître d’ouvrage. Il faut donc prêter un œil attentif à cet aspect des choses pour que la véranda s’inscrive harmonieusement dans son environnement. Par exemple, le savoir faire propre à ce secteur permet, quand il s’agit d’une demeure de style rénovée, de construire à l’identique des vérandas anciennes de toute beauté qui présentent en plus les caractères de confort et de perfection technologique Et en présence d’une maison rurale ou d’une ancienne ferme, elle prendra volontiers l’allure d’une serre. actuelle. Mais c’est évidemment avec les formes audacieuses et personnalisées des réalisations contemporaines que se manifeste surtout la créativité.
A noter encore un certain courant postmoderne proposant des vérandas d’inspiration traditionnelle mais selon une ligne fortement épurée qui les rapproche de l’esprit contemporain. Un tel projet, bien traité, peut se révéler d’une grande esthétique.
Transparence ou contraste marqué?
Les plus récents développements technologiques permettent de réaliser des vérandas dont la structure est à ce point discrète que l’on a l’impression de se trouver en plein air ou, du moins, dans un lieu non clos où règne une transparence quasi absolue. Le soir venu, ce volume se transforme en un objet lumineux géant d’allure quasiment magique. A l’opposé se situent les vérandas dont la structure foncée et volontairement très apparente crée un contraste fort entre la clarté des surfaces vitrées et le jeu de lignes de la construction.
Entre les deux, on découvre des vérandas dont la structure claire, ou mieux encore blanche, semble ne faire qu’un avec le vitrage. De quoi séduire les amoureux de la lumière. A noter enfin la possibilité de construire une véranda sur le toit d’un volume construit. Tout ceci pour autant que les règlements urbanistiques l’autorisent et que l’immeuble le permette ou ait été prévu en conséquence. Autre solution spectaculaire: la véranda à deux niveaux réalisable moyennant des principes de construction adaptés et parfaitement au point.
Une question de permis
Toute installation d’une véranda est soumise à un permis de construire. Toutefois, en région flamande, cette formalité a été simplifiée et ne dépend plus que de la seule autorité communale. De plus, pour autant que la surface construite n’excède pas 30 m², que la hauteur latérale soit inférieure à 3 m et la hauteur de faîte se cantonne sous les 4,5 m, la demande a toutes les chances d’être acceptée directement et ce, sans l’intervention d’un architecte.
Par contre, en région bruxelloise, il existe des limites strictes quant aux dimensions, la construction ne peut compter qu’un niveau et seules les vérandas ne dépassant pas une superficie de 6 m² peuvent être édifiées moyennant un simple permis de bâtir. En Wallonie, les obligations légales sont sensiblement plus contraignantes bien qu’un architecte ne soit pas requis si la véranda est conforme au Plan particulier d’Aménagement du Territoire.
Les candidats bâtisseurs apprendront toutefois avec plaisir qu’à l’initiative de l’Association professionnelle des Constructeurs de vérandas, des pourparlers sont en cours avec ces deux régions pour y assouplir la réglementation.