Fuerteventura: ailleurs aux Canaries

Les Canaries sont plurielles! Chaque île a sa personnalité et son public. Les grands voyages organisés préfèreront Teneriffe et Gran Canaria à Fuerteventura, une île à l’est de l’archipel canarien, juste sous sa petite soeur, Lanzarote. Cependant, le "printemps arabe" a réorienté certains touristes vers les Canaries dont Fuerteventura.


Curieuse île courue des touristes pour ses plages. Les splendides plages du nord-est dans le parc naturel avec ses dunes sahariennes ou ses plages venteuses du sud. Mais Fuerteventura doit à ses origines volcaniques ses montagnes arides longées par une route en corniche...

L’île est bien sûr fréquentée l’été tandis qu’en hiver, un public de seniors ou de couples avec de jeunes enfants viennent profiter d’un climat plus chaud (de 20 à 25°C). D’ailleurs, un effort est fait pour promouvoir l’île comme destination de Noël. L’île peut cependant surprendre avec des pluies exceptionnelles en février 2005 ou la tempête Delta qui a causé des dégâts dans toutes les Canaries en novembre de la même année. 

Destination touristique, Fuerteventura est curieusement partagée avec, au nord, les touristes britanniques et, au sud, les Allemands. En témoigne la langue dans laquelle sont rédigés les menus ou celle dans laquelle le touriste est interpellé. Les implantations britanniques avec leurs pubs (les breakfasts, les retransmissions de matchs de foot,...) sont sans doute plus conviviales. Plus bruyantes aussi.

Des études prouvent l’intérêt des Anglais pour l’achat d’une résidence en Espagne. Les promoteurs immobiliers se bousculent donc pour répondre à la demande (et les prix chutent en raison de la crise immobilière) avec, dans leur foulée, toute une série de professionnels, des conseillers juridiques aux installateurs de coupoles satellites!

Les anglophones disposent de leur propre presse avec :

  • Fuerteventura News (gratuit, bimensuel) -
    www.fuertenewspaper.com
  • Fuerteventura Gazette (gratuit, mensuel) -
    www.gazettelive.com
  • Island Connections (payant) -
    www.newscanarias.com

Trois circuits vous sont traditionnellement suggéré : le nord de l’île, le sud et le centre. Si vous n’optez pas pour la voiture (2 ou 3 jours vous permettent de parcourir ces circuits), vous pouvez opter pour des tours organisés.

Le circuit de la route du nord

Le point de départ est Corralejo, le centre touristique le plus important de l’île. Le vieux port, ses petits restaurants et les quelques ruelles d’origine sont complètement engloutis dans l’explosion des immeubles longeant les plages de la pointe de l’île. Mais, face à Lanzarote, une promenade sans commerces, vous invite à jeter un oeil sur l'île voisine et l'Isla de Lobos.

Une grande rue principale de plusieurs centaines de mètres distribue les touristes entre restaurants, boîtes de nuit et tatoueurs, plaines de jeux et aquapark et les commerces en tout genre (magasins de textile, souvenirs, parfumeries). Entre Corralejo et Puerto del Rosario, la capitale, la route traverse le Parc Naturel des Dunes, où on ressent l’impression de traverser le désert. Cela dit, il suffit de regarder de l’autre côté pour voir l’océan et de longues plages de lave et de sable entremêlés.

L’étape suivante, Lajares, est un petit village réputé pour son artisant. Dans plusieurs boutiques, on peut voir l'artisan au travail. La route se poursuit vers El Cotillo. En hiver, le village paraît totalement abandonné. Les plages sont sauvages et magnifiques, mais sans doute plus pour longtemps. Là aussi, les nouvelles constructions émergent. Retour vers l’intérieur de l’île: on traverse un paysage de lave verte pour parvenir à La Oliva (qui veut dire… "vert"), une petite ville charmante où l’on pourra visiter le musée d’art contemporain et la musée du grain (Casa de la Cilla).

Nous arrivons dans une partie montagneuse en direction de Tindaya et la montagne du même nom. Ensuite, la route se dirige vers Tefia où des maisons typiques de l’architecture de Fuerteventura ont été restaurées. La route se termine à Puerto del Rosario, la capitale de l’île. Une capitale administrative peu attrayante qui comporte la maison-musée de l’écrivain espagnol Miguel de Unamuno. La ville est bordée d’un côté par son port commercial et de l’autre par l’aéroport de l’île.

La route du centre

En partant de Puerto del Rosario vers Antigua, on passe devant le Centre d’artisanat, où l’on peut visiter le moulin et les jardins qui l’entourent, moyennant paiement. En route vers Betancuria, culturellement plus intéressante pour ses édifices religieux et ses musées. Le paysage est superbe, les sillons creusés par la lave et les sommets arrondis par les vents paraissent n’avoir jamais été foulés. Malheureusement, il est assez difficile de s’arrêter pour admirer le panorama car la route est étroite et sinueuse, sauf au Mirador de Morro Velosa qui offre une vue panoramique de l’île.


La route se poursuit vers Ajuy et Pajara. Le village se distingue par le portail de son église aux motifs rappelant les figures aztèques et de petites ruelles ombragées où il fait bon se promener. Le circuit se termine par Tuineje, Tiscamanita et Caleta de Fuste.

Caleta de Fuste

Cette station touristique est récente. Près de la mer, le complexe Barcelo comprend sur son pourtour, le Castillo, une tour ancienne. C’est d’ailleurs toujours le nom donné par les autochtones à la station. A quelques mètres, la marina avec ses cafés et restaurants  et ses activités de mer, les clubs de plongée et les bateaux permettant d’admirer les baleines après une heure de voyage. Un petit train permet de relier le point de départ des excursions et les résidences de vacanciers de la station.

Non loin de la plage, un centre de balnéothérapie très complet, Balnearia.

  • www.spabalnearia.com

Le bas de Caleta de Fuste comprend des centres commerciaux avec des commerces tels que parfumeries, bijouteries ainsi que des magasins de souvenirs et de vêtements. Sur la montagne, Montecastillo, des rangées de villas et des "resorts". La montagne est, comme l’île, de plus en plus construite.


Calesta de Fuste profite d’une baie en fer à cheval. Une plage artificielle se veut familiale. Une promenade permet de se rendre de la marina à l’autre côté de la baie où se niche un restaurant réputé pour ses poissons. La ville propose des restaurants de tous types (beaucoup incluant les pizzas !) y compris chinois ou indien.

Face au centre commercial Atlantico, les amateurs trouveront le golf. Toute cette partie de Caleta est en plein essor.

  • www.fuerteventuragolfclub.com

La route du sud

A partir de Caleta de Fuste, on peut aller visiter les salines de Salinas del Carmen. La 2e ville de l’île, Gran Tarajal, à la longue plage de sable noir, est elle aussi en plein boom touristique. Plus loin, Las Playitas et La Lajita, où se trouvent la jardin botanique et le zoo (voir ci-dessous).

Quant à Costa Calma, c’est le centre touristique par excellence. De longues plages de sable blanc, des commerces, des hôtels, des résidences, tout y est fait pour attirer et retenir le touriste. Plus loin, Morro Jable est un ancien village de pêcheur qui a perdu toute son âme.

Sports et loisirs

Le nom de l’île, Fuerteventura, témoigne de la violence que peuvent y atteindre les vents. D’où la pratique du surf, du surf à voile et du kitesurfing (avec cerf-volant) ou du "boogie boarding". Des stages sont organisés.

  • www.flagbeach.com
  • www.islandboarderssurfschool.com

Des sociétés internationales ou locales vous proposent des véhicules de location. Il est conseillé de comparer les offres avec les taxes et assurances inclues. Attention cependant : certains véhicules vous sont loués à condition que vous ne rouliez que sur l’asphalte ! Pas question donc d’emprunter les pistes caillouteuses qui mènent aux (nombreuses) plages à l’écart.

Pour les plus aventureux, il est également possible de louer des 4 X 4, des motos, des buggys, des quads ou des trikes (motos américaines à 3 roues).

  • Tourventura:
    www.tourventura.info

Dans une telle île, les propositions d’activités aquatiques ou maritimes ne manquent pas. Qu’il s’agisse de la plongée, de balades en mer - par exemple en catamaran -, de jet ski ou de pêche en mer.

Pour les plus jeunes, on peut varier les plaisirs en les amenant à l’Oasis Park à La Lajita (sud de l’île) avec son jardin botanique, son zoo, ses crocodiles (!), ses perroquets, ses lions de mer et ses promenades à dos de dromadaire, ses shows. Autre destination couru : le parc aquatique Baku à Corralejo.

  • www.lajitaoasispark.com
  • www.bakufuerteventura.com

Les petits, les "juniors" et les "seniors" s’essaieront peut-être aux joies du karting à Tamaretilla avec des pistes de, respectivement, 125, 500 et 1.500 mètres.

  • www.kartingociosdelsurffuerteventura.com

Quand vous êtes à Lanzarote, la traversée vers Fuerteventura vous est proposée. L’inverse est bien sûr vrai avec, à la clé, la découverte du parc Timanfaya. Les bateaux vous amènent à Puerto del Carmen ("Princesa Ico"). Protégée, l’île de Lobos peut cependant être découverte en bateau (avec fond de verre) à partir de Corralejo.

Le touriste d’humeur acheteuse peut fréquenter les marchés:

  • lundi: Corralejo
  • mercredi: Costa Calma
  • jeudi: Jandia
  • vendredi: Corralejo
  • samedi: Caleta de Fuste
  • dimanche: Costa Calma, Antigua (2e dimanche du mois)

Quelques numéros utiles

Urgences - secours: 112

Consultats 

  • Belgique 928.461.718
  • France 928.292.371 
  • Suisse 928.261.751

Offices du tourisme

  • Aéroport 928.866.235
  • Caleta de Fuste 928.163.286
  • Corralejo 928.866.235
  • Pajara 928.540.776
  • Puerto de Rosario 928.530.844

Pour s’y rendre

Vols réguliers: Iberia, Binter Canarias, Spanair, Air Europa, KLM, British Airways

Charters:

Jetair
, Thomas Cook

Aéroport 928.860.500

Par bateau: Trasmediterranea, Naviera Armas, Fred Olsen

Un site web...

  • www.turismodecanarias.com

Philippe Allard & Julia Limbourg

A lire aussi...

  • Lanzarote la volcanique
        








© Vivat.be 2020