Choisir un GPS

Le GPS est devenu très courant. De quoi en faire un article leader pour la fête des pères (mais, curieusement, pas pour la fête des mères !) et les fêtes de fin d’année. Il reste que, pour bien choisir le GPS, il faut maîtriser le vocabulaire.


Le GPS ou Global Positionning System est un appreil permet de se situer ou plutôt de se géolocaliser par satellite. Il permet également à l’automobiliste de suivre un trajet vers une destination déterminée en choisissant par exemple l’itinéraire le plus rapide ou le plus court ou évitant les péages. Il en existe des versions pour automobilistes, motards, cyclistes, randonneurs.

Pour les automobilistes, le GMS dit portable est moins coûteux, plus pratique et moins ostensible (pour autant qu’on ne le laisse pas dans la voiture) que l’appareil de navigation installé en permanence, encastré dans le tableau bord. Il a l’avantage de pouvoir passer d’un véhicule (professionnel, familial) à l’autre et d’être emporté en vacances sur un véhicule de location.

Comment s’y retrouver dans la jugnle des offres ?

Plusieurs éléments doivent entrer en ligne de compte :

  • le prix;
  • la largeur de l’écran tactile;
  • la profondeur de l’écran. Un écran trop volumineux ne peut pas ou moins facilement être glissé dans une poche(tte). A noter qu’il faut de toute façon éviter de le "dissimuler" dans la boîte à gants ou le coffre car ces emplacements sont privilégiés par les voleurs;
  • la couverture géographie : Belgique, Benelux, Europe (occidentale, orientale), Etats Unis, Canada,... Il faut veiller à ce que, dans les pays mentionnés, le pourcentage de routes couvertes soit réellement important;
  • la rapidité du démarrage. Rien de plus désagréable qu’un GPS qui met longtemps à démarrer (puis à "capter" les satellites). Ce type de problème est rencontré par exemple par la technologie SiRFInstantFixII de Mio;
  • les informations affichées. Non seulement la carte (en fonction de la destination, des points d’intérêt,...) mais aussi la vitesse (ou le dépassement de la vitesse autorisée), la distance à parcourir, le nom de la route empruntée et de celle à suivre, l’indication de la présence de radars fixes,...
  • la langue de l’affichage des noms des rues (avec le problème à Bruxelles de cartes avec les noms en néerlandais alors que l’usage est majoritairement francophone);
  • la précision de l’affichage de la situation avant un embranchement (comme avec le logiciel Navcore de TomTom); Des appareils peuvent proposer un assistant de voies.
  • la qualité du calcul du temps de déplacement. Ce calcul peut être amélioré lorsque le logiciel (IQ Routes sur certains TomTom) intègre des informations réelles sur la situation routière;
  • RDS-TMC. L’info trafic qui s’appuie sur le standard TMC (Traffic Message Chanel) est diffusée via RDS (Radio Data System) et apparaît sur écran sous forme de pictogrammes, de messages textuels ou vocaux diffusés par synthèse vocale;
  • la photo. La fonction "Photo Navigation" (présente par exemple sur certains Garmin Nüvin) permet de charger comme images de destination des photos proposées sur Google Panoramio;
  • le bluetooth. Très avantageux avec un GSM muni de cette fonctionnalité car le GPS fait alors office de dispositif "main libre".
    les autres fonctionnalités comme le lecteur MP3.

Des marques

Quelques marques offensives sur ce marché du GPS : bien sûr TomTom, Garmin et Mio mais aussi Pioneer.

Philippe Allard









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