Médicaments: les dépenses des Belges dans la moyenne!

L’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) a publié les chiffres 2006 en matière de soins de santé. Faudrait-il en conclure que la Belgique figure parmi les pays les plus chers ?l Ce n’est pas l’opinion de Pharma.be qui défend les intérêts de l’industrie du médicament.



Les dépenses publiques belges en médicaments, par habitant, se situeraient ainsi dans la moyenne et même en dessous de celles de la Grèce, de
la France, de l’Espagne, de l’Allemagne et de l’Autriche. Impossible de se situer par rapport à) d’autres pays comme les Pays-Bas, l’Irlande, le Royaume-Uni puisque l’OCDE ne dispose pas de leurs chiffres.

Les dépenses en médicaments par ménage

D’après les statistiques du SPF (Service Public Fédaral) Economie, les dépenses en matière de médicaments restent un poste de dépenses stable pour les familles, avec en moyenne 1,5 % du budget du ménage.

La contribution personnelle du patient (ticket modérateur) pour les médicaments remboursables (y compris les médicaments délivrés en
hôpital) dans notre pays a baissé entre 1995 et 2006 de 22,8% à 19,1%, tandis que le ticket modérateur pour les soins de santé dans l’assurance maladie fédérale se monte à 29%.

En Belgique, les prix des médicaments originaux soumis à prescription les plus vendus sont bas. Un récent calcul de pharma.be, sur la base des prix 2007, démontre que le prix moyen des médicaments est inférieur de 8 à 32 % à celui pratiqué en Allemagne, en France, aux Pays-Bas ou au Royaume-Uni.

Un secteur pharmaceutique sur la défensive

Pharma.be, l’Association Générale de l’Industrie du Médicament (AGIM) insiste sur l’importance des taxes sur le chiffre d’affaires (7,73 %) versées par le secteur, soit 240 millions d’euros en 2008. Après déduction de ces taxes, les dépenses pour les médicaments représentent moins de 12 % des dépenses de soins de l’assurance maladie. Depuis 1990, le secteur pharma a effectué des versements pour un montant total de 2,5 milliards d’euros en taxes sur le chiffre d’affaires.

Robert Derumes









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