Le sport anticancer

On le sait : faire du sport protège de bon nombre de maladies. Ce que l’on sait moins, c’est qu’il joue également un rôle dans la prévention, le traitement et l’après cancer. La prestigieuse revue "Journal of Clinical Oncology" l’annonçait en août 2006 : les patients les plus actifs physiquement font moins de cancers et surtout, nettement moins de récidives que les autres.


Les oncologues prescrivent généralement le repos. Or, le sport aide à lutter contre le cancer de plusieurs façons. D’abord il contre la fatigue extrême. Ensuite, il stimule les mécanismes de régulation et de défense du corps qui luttent contre la bête aux pinces. En réduisant la quantité de tissu graisseux, principal site de stockage des toxines cancérigènes et en modifiant en profondeur l’équilibre hormonal. Un frein aux cancers du sein, de la prostate, de l’ovaire, de l’utérus ou du testicule.

Le sport réduit aussi l’inflammation liée à l’avancée des tumeurs. Il agit également sur le système immunitaire. Enfin, le sport arrête les idées noires. C’est tellement vrai que l’exercice physique est recommandé par le ministère de la Santé au Royaume-Uni au même titre que les anti-dépresseurs chimiques.

Quel sport?

Selon le type de cancer et d’opération, certains mouvements sont proscrits. Le mouvement des bras après une opération des aisselles ou le jogging chez des personnes présentant des métastases osseuses, par exemple, sont à éviter. La pratique de la natation reste cependant presque toujours possible. Il en va de même pour les gyms douces telles yoga ou taï chi. Il n’existe pas d’études indiquant qu’elles soient aussi efficaces que des activités physiques vigoureuses mais elles permettent de rester en contact avec le corps.

Il s’agit surtout de pratiquer une activité sportive régulière afin de retrouver un schéma corporel. Les arts martiaux sont conseillés entre autres pour la symbolique du combat. Une façon de dire: “Je vais te mettre K-O.”









© Vivat.be 2020