Des personnes âgées désorientées

Peut-être connaissez-vous des personnes âgées "qui n’ont plus toute leur tête" ? Vos parents ou grands-parents peut-être ? Vous savez combien la situation est diificile pour ces seniors eux-mêmes, comme pour leurs proches ? Ou les professionnels (médecins, infirmières, aides-familiales,...) qui les cotoient. Un guide fournit des informations pour "Mieux communiquer avec les personnes âgées désorientées".


Edité par l’Union nationale des mutualités socialistes et disponibles à tous ces guichets, cette brochure gratuite se veut facile d’accès. Elle est également téléchargeable sur le site mutuelliste. Très lisible, elle est ponctuée d’exemples qui montrent, mieux que tout discours, que ces situations sont difficiles et que beaucoup les vivent.

Plus d'une personne âgée sur trois

Avec, en Belgique, plus de 500.000 personnes de plus de 75 ans, les problèmes de troubles cognitifs vont croissant. Plus d’une de ces personnes sur trois en souffre. Bien entendu, le problème peut s’avérer relativement léger (des oublis par exemple) comme il peut être très lourd (maladie d’Alzheimer).

Lorsque les facultés intellectuelles et la mémoire sont atteintes, on parle encore de "démence". Les causes en sont multiples : il peut s’agir d’une dégénérescences des cellules du cerveau (come la maladie d’Alzheimer ou démence sénile) ou une conséquence d’autres maladies dégénératives (Parkinson), des suites d’accidents vasculaires cérébraux, de troubles psychiques. D’autres causes sont répertoriées : virus (syphilis), déséquilibres métaboliques, problèmes thyroïdiens, insuffisances rénales ou hépatiques, tumeurs cérébrales, traumatismes crâniens, scléroses en plaque,...

Le guide s’attache à décrire les signes qui doivent attirer l’attention et l’attitude à adopter si l’on suspecte un début de démence. C’est le médecin qui doit ensuite prendre le relais et établir un diagnostic. Des soins physiques (pour soigner les symptômes et non la cause) et psychologiques pourront ensuite être apportés.

Comment communiquer ?

Le guide a le mérite de passer en revue les émotions, les sentiments, les états d’âme qui peuvent traverser tout proche d’une victime démente. Le proche, lui aussi, peut avoir besoin d’un soutien psychologique. Des conseils sont apportés quant à la manière de communiquer avec le malade.

Une attention plus particulière est portée sur les "nouvelles méthodes de communication" : la communication non verbale, la réminiscence (qui ravive les souvenirs), la musicothérapie et la musique de la voix, le "Snoezelen" (en institution).

L’éventail des aides extérieures et professionnelles est passé en revue. Il est ainsi question des aides et soins à domicile, des centres de jour, des centres de soins, de l’aide sociale, de l’aide financière,..

  • Union nationale des mutualités socialistes

    Département communication
    rue Saint-Jean, 32-38 – 1000 Bruxelles
    Tél. 02.515.05.59 – fax 02.512.62.74
    E-mail :
    unms@mutsoc.be
     
    Site web :
    www.mutsoc.be
     

Philippe Allard









© Vivat.be 2020