Mieux connaître les services d'aide aux victimes

Bien sûr, il faudrait souhaiter que personne ne doive avoir affaire à un service d’aide aux victimes mais chacun peut être amené un jour à devenir une "victime". A moins que ce ne soit un de ses proches. Autant alors savoir vers qui se tourner.


Pour mieux se faire connaître, les Services d’Aide aux Victimes (SAV) agréés par la Région wallonne mènent une campagne multimédia. Deux ans après la mise en place de la nouvelle réglementation et le renforcement des services, il est en effet apparu que les SAV demeuraient trop peu connus du public et des victimes en particulier.

Dans le cadre du décret du 18 juillet 2001, la Région wallonne agrée et subventionne pour chaque arrondissement judiciaire, un service d’aide sociale aux justiciables (SASJ) chargé, notamment, d’offrir une aide psychologique et sociale aux victimes d’infractions et à leurs proches.

Trop souvent, encore, les victimes ignorent qu’elles peuvent y trouver une aide professionnelle, gratuite et confidentielle. D’autres hésitent à faire le pas. Quant aux intervenants dans le cadre policier et judiciaire, ils n’ont pas toujours le réflexe d’orienter vers ces services les victimes qui pourraient y bénéficier d’une aide spécialisée.

Cette campagne se traduit par un spot TV, une campagne d’affichage dans les bus des TEC et une diffusion à grande échelle d’un matériel informatif (affiches et dépliants) dans les services médico-sociaux de première ligne.

En appui de cette campagne, le site www.serviceaideauxvictimes.be est mis à la disposition du public et des professionnels. Les personnes intéressées pourront y trouver de plus amples renseignements sur les missions et coordonnées des SAV.

Philippe Allard









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