L'avenir de l'Amazonie dans les mains de la présidente Dilma Rousseff !
Le Code forestier brésilien, mis en place pour protéger les forêts, fait l'objet d'une réforme. Les amendements qui y sont apportés compromettent les accords internationaux du Brésil, signés par l'ex-président Lula lors de la conférence sur le climat de Copenhague en 2009. Greenpeace demande à la présidente Dilma Rousseff d'opposer son véto.
Il faut agir vite. Le code forestier brésilien, instauré il y a 76 ans pour défendre le plus grand massif de forêts tropicales au monde, est en train d'être réformé.
"Le parlement a fait passer l'intérêt de quelques lobbies avant l'intérêt général," commente Paulo Adario, directeur des campagnes de Greenpeace Brésil. Et c'est bien dommage. Alors que les Brésiliens souhaitent protéger l'Amazonie, les députés, eux, fragilisent les mécanismes de protection de la forêt mis en place par le Code forestier brésilien. Pire, ils constituent une invitation à déforester.
Ils compromettent également les accords internationaux du Brésil, signés par l'ex-président Lula lors de la conférence sur le climat de Copenhague en 2009.
Lors de cette conférence, le Brésil avait défini des objectifs de réduction de gaz à effet de serre ambitieux. Si rien n'est fait, le futur de l'Amazonie et la crédibilité des engagements internationaux du Brésil en matière de climat vont en pâtir.
Tout dépend aujourd'hui de la décision de la présidente Dilma Rousseff, d'opposer ou non, son véto aux amendements votés par la chambre des députés.
Greenpeace invite les citoyens à lui écrire via la page suivante.
En attendant, l'organisation de défense de l'environnement mène sur place une campagne visant à instaurer une loi Zéro Déforestation.
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Melody De Visscher