Saint-Valentin : le business de l'amour

Le CRIOC, Centre de Recherche et d'Informations des Organisations de Consommateurs, vient de publier une étude sur la Saint-Valentin en Belgique. Celle-ci montre qu'à peine 1 Belge sur 5 célèbre la fête des amoureux, qui est plutôt une vrai fête pour les commerçants.


1 Belge sur 5, à peine 21% des consommateurs! Un chiffre en légère baisse par rapport à 2010, où 27% des consommateurs la célébrait.

L'étude montre aussi que le 14 février n'est pas fêté de la même façon selon les régions. La date est beaucoup plus populaire en Wallonie (34%), particulièrement dans les petites localités wallonnes (42%), qu'en Flandre (13%), où on la célèbre plus rarement.

On pourrait aussi supposer que la personne avec laquelle on aimerait célébrer la Saint-Valentin soit exclusivement son conjoint (54%)? Que nenni! On constate que pour 43% des personnes c'est devenu une fête familiale. Le dîner en famille touche 24% de consommateurs, principalement les Flamands (53%).

Les autres optent généralement pour une sortie au restaurant. C'est d'ailleurs l'activité plébiscitée par les 40-49 ans (72%) et les Bruxellois.

Nombreux sont également ceux qui prouvent leur amour avec un petit cadeau, surtout en Wallonie. De ce côté là, la tradition est bien présente: ce sont les fleurs!  Des roses, des orchidées, des callas, des lys... pourvu que ça sente bon! Les bijoux, synonymes de passion, ont évidemment toujours la cote, comme les incontournables pendentifs en demi cœurs...

Ceci dit, nombreux sont les amoureux qui optent pour l'originalité avec des boutons de rose pour un bain à deux, un grattoir pour homme pour qu'il puisse se gratter l'entre-jambes en toute discrétion, des jeux qui pimentent la vie de couple, une boîte de chocolat sous la forme d'un spermatozoïde... Sans compter les weekend en amoureux (avec jacuzzi, sauna, massages...), les cours de sushis, les locations de limousines, etc.

Les plus coquins emmènent leur dame dans les loveshops où ils achètent de la lingerie sexy, des costumes pour jeux de rôles ainsi que des gadgets intimes. Les sextoys ne sont pas non plus en reste...

Enfin, la fête de la Saint-Valentin n'est pas seulement synonyme d'amour, elle rime aussi avec travail. Cette période est très favorable pour les commerçants, qui n'hésitent pas à augmenter leurs prix. Le CRIOC a constaté qu'entre janvier et février 2010, le prix des roses avait augmenté de ... 43%.

Tout un business...

L'étude complète est disponible sur le site









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