Kif Kif café

Le Kif kif café, c’est un mariage d’arômes marocains et des saveurs d’Israël. L’établissement est né de la rencontre du Marocain Djiad, issu de chez Welcome to Youssef, un resto de couscous, et de Yaël, la belle cuisinière israélienne, qui prépare ces spécialités si parfumées du bassin méditerranéen.


Yaël a étudié à l’école de cuisine gastronomique de Tel-Aviv et s’est vite fait engager dans un restaurant huppé. Mais elle avait plutôt envie voyager pour connaître d’autres cieux et de nouvelles saveurs. Par des amis, elle rencontre Djiad. Intéressée par son projet de restaurant qui joint les cuisines au lieu de les séparer, elle s’installe en Belgique. 

Yaël confectionne des salades: Tehina, Houmous, Falafel…. Elle cuisine avec Abdel, le chef marocain qui s’occupe des grillades, des couscous et des tajines.

Le resto

L’établissement, situé 1 Place de Biarritz, face aux étangs d’Ixelles, est insolite. A première vue, on dirait un dancing des années 60 à la côté d’Azur. Un bâtiment, en croissant, tout plat et tout blanc. En réalité, une ancienne station-service.

L’endroit est spacieux et la déco étonnante : mur de billes qui représente un personnage fictif, éclairages 70,  banquettes imprimées pseudo orientales (mais où ont-ils donc trouvé ça ?). En bref, du magnifique faux-vrai-kitsh.

Ici, la cuisine est américaine (pour la forme uniquement !). Ainsi l’on peut voir s’afférer les cuisiniers, ce qui donne une ambiance chaleureuse et familiale.

Les serveurs sont charmants : sourires jusqu’aux oreilles et même au-delà.

Miam

Nous sommes arrivés à 20h30 et avons pris l’apéro : un kir qui me semblait meilleur que d’habitude. Mais, horreur !, la serveuse a repris mon verre avant même que je ne l’aie terminé.

Vers 21h, nous avons commandé les plats principaux : pour moi, un assortiment de mini kifs végétarien. Parfait pour les curieuses !

Une douzaine de petits ramequins: purée de pois chiche, tahina, purée d'aubergine, salade de carottes, ratatouille. Tout est frais, délicieux, aromatique.  J’étais aux anges.

Mes amis ont pris le tajine de poulet au citron et olives ainsi que le couscous brochette et merguez. Ils étaient tous ravis. Sauf que l’on a dû attendre plus d’une heure pour être servis. Passons, c’était samedi. Il était donc largement 22h.

Pour accompagner ce régal, nous avons opté pour un excellent gris de Boulaouane. Une amie m’avait informé que le Gamla, cabernet-sauvignon israélien était également fameux.  Mais, hélas, trois fois hélas, choisir, c’est renoncer.

Pas de dessert !

Cette même copine m’avait aussi parlé d’un assortiment de pâtisseries algériennes venues directement du meilleur artisan de Paris. Mais, mille et une fois hélas, on ne nous a proposé ni dessert ni thé. C’est vrai qu’il était assez tard, mais à qui la faute.  Nous nous sommes trouvés fort frustrés mais avons préféré ne rien dire car nous étions repus. Mais bon, c’est pas une raison.

Autres points noirs: la musique allait beaucoup trop fort : nous étions obligés de converser par deux alors que nous étions huit. Et puis, il faisait fort sombre. Mon mari a mangé les citrons confits accompagnant son poulet alors qu’il n’en avait pas l’intention. Heureusement que ce n’est ni mauvais ni toxique.

Les grands +

Le grand plus: le resto était ouvert entre les Fêtes. J’avais téléphoné à une dizaine d’établissement du même standing et ils étaient tous fermés entre Noël et Nouvel An.

Les horaires sont intéressants: tous les jours de 11h à 23h et le samedi jusqu’à minuit.

Comme il y a une terrasse, en été, vous pouvez y prendre un thé à la menthe et des pâtisseries, pour une après-midi paresseuse.
L’endroit est accessible aux moins valides.

Plats à emporter et repas végétarien.

C’est combien ?

Les plats principaux coûtent entre 14 et 18 euros.
Les desserts entre 2 et 6 euros (ai-je lu sur la carte).
A midi, il y a un lunch autour des 12 euros.

S.B.









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