Les Belges n'occupent pas l'emploi dont ils rêvent

Seul un travailleur belge sur dix (10%) estime avoir l’emploi idéal. Et 15% des travailleurs sont convaincus que l’emploi de leurs rêves n’existe pas! Les Belges se situent dans une (triste) moyenne européenne. Ces enseignements sont tirés d'une enquête d'opinion menée par Monster en janvier 2009.


Le Baromètre Monster a récemment posé à 48.625 travailleurs en Europe et aux États- Unis la question Croyez-vous à l’existence de l’emploi de vos rêves?. Les principaux constats pour la Belgique:

  • Oui. C’est l’emploi que j’ai actuellement:   10%.
  • Oui. En tout cas, je l’espère: 75%.
  • Non: 15%.

Les résultats belges sont dans la lignée des chiffres européens. 12% à peine des Européens interrogés sont totalement satisfaits de leur emploi. Les résultats indiquent en effet que la grande majorité des travailleurs en Europe n'ont pas encore trouvé l’emploi de leurs rêves. En Espagne, à peine 3% des sondés déclarent avoir trouvé l’emploi idéal, pour 6% en France. En Hongrie aussi, seuls 7% des travailleurs interrogés sont entièrement satisfaits de leur emploi. Au Royaume-Uni, en Allemagne et en Belgique, 10% des personnes interrogées considèrent leur emploi actuel comme étant effectivement celui de leurs rêves.

Les travailleurs italiens sont, pour leur part, les plus positifs concernant leur emploi. Pas moins des 3/4 d’entre eux (77%) sont convaincus d’avoir trouvé l’emploi de leurs rêves.

Emploi de rêve

15% des travailleurs européens ne croient pas à l’existence de l’emploi de leurs rêves sur le marché du travail.

Ce sont surtout les travailleurs allemands (31%) qui ne croient pas à l’existence de l’emploi idéal, talonnés ici aussi par leurs homologues français (27%). 

Les travailleurs espagnols sont, quant à eux, les plus optimistes à propos de leurs perspectives futures de carrière: 88% des sondés espagnols pensent pouvoir trouver quelque part sur le marché l’emploi dont ils rêvent. Leurs homologues hongrois, américains et néerlandais (respectivement 80, 75 et 77%) partagent le même optimisme.   

En raison du ralentissement de l’économie, les gens réfléchissent plus volontiers à leur emploi actuel et à leurs possibilités futures de carrière, fait observer Bernard Hensmans, country manager de Monster Belgium. Dans ce sondage, 2/3 des personnes interrogées se montrent optimistes quant à l’existence de l’emploi idéal. Si elles reçoivent un jour de mauvaises nouvelles concernant la pérennité de leur emploi actuel, elles doivent saisir cette occasion pour se mettre en quête de cet emploi de leurs rêves. Suivre une formation complémentaire, revaloriser son CV et parfaire les techniques à appliquer pour postuler sont alors quelques-unes des pistes permettant d’accroître les chances de succès.

Robert Derumes









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