Chercher un nouvel emploi via l'Internet... au bureau!
Selon le Baromètre Monster, près de 6 travailleurs belges sur 10 explorent lInternet à la recherche dun nouvel emploi sur leur lieu de travail actuel. Un constat qui ne ravira sans doute pas les employeurs qui paient ainsi des travailleurs... pour quils puissent les quitter !
Les employeurs ne seront certainement pas ravis de lapprendre, mais nous sommes une majorité à rechercher un nouvel emploi alors que nous sommes sur notre lieu de travail.
En mars 2005, le Baromètre Monster avait posé la question suivante : "Recherchez-vous un nouvel emploi en ligne alors que vous vous trouvez sur votre lieu de travail ?". 1.388 internautes belges ont répondu comme suit :
- 45% : oui
- 13% : oui, mais seulement pendant la pause du déjeuner
- 32% : non, je ne le fais pas
- 10% : non, je nose pas
Un PC connecté à disposition
Près 6 travailleurs belges sur 10 explorent lInternet sur leur lieu de travail en vue de trouver un nouvel emploi, et les raisons en sont évidentes. De nombreux travailleurs sont en effet assis toute la journée devant leur écran dordinateur et disposent dun accès à lInternet. Chez eux, ils ne disposent pas nécessairement de cet accès... ou du temps nécessaire pour effectuer ces recherches. Il est dès lors courant daller rapidement jeter un coup dil chez les concurrents pour voir quelles fonctions ils proposent.
Près dun travailleur belge sur deux (45%) part de temps à autre en quête dun nouvel employeur pendant les heures de travail, alors que 13% préfèrent sabstenir pendant ces heures et attendent simplement la pause du déjeuner. La possibilité de pouvoir utiliser linfrastructure de lemployeur est dès lors une aubaine. Les chiffres de fréquentation dun site demploi en ligne comme Monster.be le confirment : le nombre de visiteurs est le plus élevé entre 9h et 18h, avec un pic vers midi.
Seuls 4 travailleurs belges sur 10 considèrent quils ne peuvent pas chercher un nouvel emploi sur leur lieu de travail : 32% en font une question de principe et 10% nosent pas sy risquer. Si ces derniers franchissaient le cap, la proportion devriendrait absolument étonnante !