There Is No Alternative: Tina est revenue!

L’optimisme sur lesmarchés boursiers semble préservé et pourrait continuer en ce sens. C’est vrai qu’il existe peu d’alternatives aux actions. En d’autres mots : Tina est de retour.



Le "non" français à la constitution européenne, le dimanche 29 mai 2005, a eu peu ou pas d’impact sur les marchés. A croire d’une part que les marchés d’actions et de change en avaient déjà tenu compte et que d’autre part, cela n’a affecté en rien le sentiment positif qui règne sur les bourses. Car les marchés ont continué la semaine dernière leur petit bout de chemin, les bourses américaines s’appréciant d’un pourcent et l’Europe se contentant d’un plus modeste 0,3%. Bruxelles s’est démarquée par un repli de 0,3%, mais ce recul n’est que la conséquence du détachement des coupons Fortis, Electrabel et Dexia.

Un flash back sur le mois de mai nous révèle que les bourses européennes ont grimpé de quelque 4,3% tandis que l’indice américain des valeurs technologiques a bondi de 8%. Des poids lourds du Nasdaq comme Intel et Cisco ont même signé des gains de 10 à 20%.

Si bien qu’un grand nombre de marchés boursiers flirtent à leur plus haut niveau de cette année. Même si une pause intermédiaire n’est pas exclue, ce mouvement haussier devrait se prolonger au point de franchir les sommets atteints en mars.

Il faudra néanmoins rester vigilant au cours du pétrole. C’est en effet, la baisse du prix du baril qui a fait renverser la vapeur début mai. Malgré des prix pétroliers encore élevés, les risques d’inflation et de taux se sont nettement atténués. Et Tina est revenue. "There Is No Alternative", ou il n’y a pas d’autre alternative aux actions. Car à moins d’investir en forint hongrois ou en livre turque, les taux obligataires sont scandaleusement bas. La question est de savoir si un tel investissement vaut la chandelle, comparé à un investissement en actions dans des sociétés qui offrent un beau rendement, qui rachètent de leurs propres actions en masse et qui publient de beaux résultats! Une phase de surchauffe des bourses ne semble donc pas encore à l’ordre du jour.

Un article de L’investisseur (31 mai 2005)









© Vivat.be 2020