Vos adolescents sont mal dans leur acné!

Tous ne passent pas par là mais si les adolescents de la famille sont victimes d'acné, comme 4  jeunes Belges sur 5, ils risquent de le vivre très mal. Et leurs proches aussi. 75% des jeunes sont dérangés par leur acné pour des raisons esthétiques, près de 60% pour des raisons sociales ou amoureuses et 34% pour des raisons psychologiques. Mais, malgré des conséquences psycho-sociales importantes, plus de 60% de nos jeunes Belges se soignent mal!


L’acné est un problème très fréquent parmi les jeunes. En Belgique, 80% d’entre eux en souffrent. Et pourtant, la plupart de nos jeunes Belges n’ont qu’une connaissance assez vague du problème. Ils sont nombreux à penser à tort que l’alimentation est une des causes de l’acné. Ils sont également nombreux à foncer tête baissée sur les produits en vente libre. C’est ce qui ressort de l’enquête menée par Ipsos à la demande de Galderma, un des leaders dans les traitements de l’acné.

L’acné et ses causes

L'acné est le problème de peau le plus commun. Il correspond à une inflammation des glandes sébacées de la peau. Généralement les régions les plus atteintes sont le visage, les épaules, le dos et parfois la poitrine. Les lésions superficielles commencent par un point noir, qui correspond à l'obstruction d'un petit canal drainant le sébum produit par la glande sébacée, puis il rougit et est surmonté par une pointe blanche. Les lésions profondes sont formées par l’aggravation inflammatoire des lésions superficielles. Les adolescents belges ont bien conscience que l’acné est provoquée par un bouleversement hormonal.

Grande idée reçue : l’alimentation

S’ils sont 75% à connaître la cause principale, les hormones, il reste un flou artistique autour des autres facteurs qui auraient une influence sur l’acné. N’entend-on pas régulièrement que le chocolat, les frites ou la mayonnaise ont un impact direct sur les boutons?

Cette idée est en tout cas bien répandue chez nos jeunes Belges. Près de 1 sur 2 (45%) pense que l’alimentation est une des causes de l’acné. Selon le Docteur Tennstedt, dermatologue à l’hôpital Saint-Luc de Bruxelles: Aucune étude scientifique n’a pourtant jamais démontré cette supposition. Croquer un carré de chocolat ou manger un sandwich ne donnera pas un bouton de plus, même si une bonne hygiène alimentaire sera toujours bénéfique pour la peau, comme pour la santé en général.

Un problème esthétique et psycho-social avant tout

L’acné ne doit pas être sous-estimée. Ce n’est pas une maladie mortelle et elle régresse souvent avant la trentaine mais, à l’heure des premiers émois amoureux, l’acné a un grand retentissement esthétique et, partant, psycho-social.

Seul 1% des jeunes n’est absolument pas dérangé par son acné ! A côté de cela, 75% sont dérangés pour des raisons esthétiques, près des 60% pour des raisons sociales et amoureuses et quelque 34% pour des raisons psychologiques.

Une autre étude datant de 2004 montre que l’acné augmente le risque de dépression, l’anxiété, l’inhibition sociale, voire les idées suicidaires. Selon le Docteur Tennstedt, l’expression ‘être mal dans sa peau prend ici tout son sens. L’esthétique joue un grand rôle sur le psycho-social. Il est donc important de traiter le jeune de manière précoce et efficace pour éviter ce mal-être et ses conséquences parfois dramatiques.

Les dangers de l’automédication

Les jeunes Belges demandent conseil en premier lieu à leurs parents (52%) mais le conseil des parents n’est pas souvent le bon. Les jeunes souffrant d’acné se ruent littéralement sur les produits en vente libre. 62% d’entre eux passent pas l’automédication.

Et pourtant, il est indispensable de traiter l’acné de manière adaptée. Il n’existe pas une seule sorte d’acné et un seul produit ou médicament pour traiter toutes les acnés. De plus, avec l’automédication, le patient ne reçoit ni explications sur les résultats recherchés ni sur le mode d’emploi. Pour ne pas perdre de temps et risquer d’aggraver son acné, la consultation médicale est nécessaire, précise le Dr Tennstedt.

Les traitements individuels

Les traitements peuvent agir à plusieurs niveaux : obstruction du canal de la glande pilo-sébacée, sécrétion excessive de sébum, développement de bactéries dans le follicule. Le traitement le plus efficace est fonction des symptômes de chaque individu.

Le peroxyde benzoyle, la trétinoïne, l’acide salycilique, les antibiotiques locaux et l’adapalène sont des principes actifs valables pour le traitement de l'acné vulgaire. Si ces mesures ne sont pas suffisantes, elles restent indispensables en complément de traitements oraux. Les antibiotiques oraux sont utilisés pour le traitement de l’acné inflammatoire moyenne et sévère.

On constate une augmentation de la résistance aux antibiotiques, c’est pourquoi il est préférable de les utiliser en association et d’en minimiser l’utilisation sur la durée. Pour traiter l’acné grave, nous avons recours à des anti-androgènes et à l’isotrétinoïne. Il faut bien entendu rappeler que dans tous les cas, une parfaite hygiène de la peau est indispensable, conclut le Dr Tennstedt.

Un site web dédié à l'acné

Un site web est mis à disposition des jeunes Belges pour qu’ils puissent y trouver une information correcte. Il est structuré sous forme de questions réponses. On y retrouve des questions sur l’alimentation, les causes, les traitements, la pilule,…. Les jeunes pourront également jouer à un jeu interactif "clin d’œil" où l’objectif premier est de faire disparaître tous les boutons.

  • www.acnestop.be

Robert Derumes









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