Qu'est-ce qui empêche les couples de devenir parents ?

Une vaste étude universitaire menée auprès de 10.000 hommes et femmes dans plusieurs pays fait le point sur les freins à la parentalité en cas de problème de fertilité. Mais qu'est-ce qui empêche les couples d'avoir des enfants?


C'est à cette question qu'a tenté de répondre Merck Serono (groupe pharmaceutique actif notamment dans les traitements de la fertilité), en collaboration avec l'Université de Cardiff. Une vaste étude, intitulée "Starting families", a été menée auprès de 10.000 hommes et femmes dans une petite vingtaine de pays (Australie, France, Canada, Chine, Danemark, Russie, Turquie, Royaume-Uni, Etats-Unis, Mexique,...).

En particulier, l'enquête a cherché à savoir pourquoi seuls 56% des couples infertiles demandent un avis médical et 22% seulement reçoivent un traitement contre l'infertilité. Premier élément de réponse dégagé par l'étude : le désir d'enfant n'est pas aussi fort dans tous les pays. En effet, dans certains pays, le souhait d'avoir un enfant n'est pas un besoin impérieux pour être satisfait de sa vie. C'est le cas en Chine, en Inde, au Japon et en Russie, où les couples manifestent le plus faible souhait d'avoir des enfants.


L'étude révèle aussi que les couples savent peu de choses au sujet de la fertilité et que le niveau de connaissance varie fortement d'un pays à l'autre. Le Royaume-Uni, le Danemark et l'Australie bénéficient ainsi de la meilleure connaissance en la matière. Les couples venant de Turquie, du Japon et de Chine sont par contre les moins au faits de la problématique.

Mais ce qui est déterminant dans l'appel à l'aide en cas d'infertilité est la conscience du problème, la capacité d'en discuter avec d'autres, l'attitude positive à l'égard des traitement de la fertilité, le cadre de vie favorable et le fait d'être à un stade de la vie plus avancé de la vie reproductive.


Par contre, les personnes dont la "charge de valeur" est plus élevée - c'est-à-dire celles qui accordent plus d'importance à leur religion ou à leur carrière) sont moins susceptibles de demander de l'aide ou d'avancer dans un traitement.









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