Famille et personnes âgées

Dans les années à venir, la famille est appelée à jouer un rôle de plus en plus important dans le domaine de l’accueil et des soins aux personnes âgées. C’est une des conclusions de "The Ageing Barometer", séminaire international sur les implications sociales, économiques et médicales du vieillissement démographique en Europe.


Organisé par SCA/Tena à Londres, The Ageing Barometer est le 1er séminaire international à analyser l’impact économique, social et médical du vieillissement, en s’appuyant notamment sur un des principaux problèmes actuels : l’incontinence urinaire.

Selon le professeur Grundy, "la grande majorité d’entre nous a encore un parent ou un enfant en vie, voire les deux". Il ajoute : "En Europe, en 2004, près de la moitié des personnes âgées de 80 ans et plus entretenaient un contact journalier avec un enfant. Nous espérons que cette tendance se confirmera dans les prochaines décennies".

L’Espagne fait ici figure de modèle avec plus de 80% des mères de 80 ans et plus et environ 75% des pères du même âge qui ont la chance d’avoir des relations quotidiennes avec leur enfant. Dans le nord de l’Europe, ces pourcentages sont sensiblement moins élevés. Chez nous, 1 femme sur 3 de 80 ans et plus a des contacts journaliers avec son enfant. Chez les hommes du même âge, la proportion tombe en dessous de 20%. Les écarts entre pays s’expliquent partiellement par le niveau des mesures et des infrastructures en matière d’accueil et de soins en faveur des personnes âgées.

La crainte de la dépendance

Une enquête a été menée auprès de 2000 Britanniques et Allemands âgés de 14 à 65 ans. Interrogés sur la façon dont eux voyaient la qualité de vie des personnes âgées, ils ont notamment fait part de leur angoisse de devenir dépendant des autres. Selon eux, cette perte d’autonomie a un impact énorme sur la qualité de vie des personnes âgées.

Robert Derumes









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