Sauvons le cabillaud !

Le Belge mange 10 kilos de poisson par an. Il aime surtout le cabillaud, la dorade, la plie ou la raie. Mais les poissons les plus populaires dans nos assiettes sont souvent issus de pêcheries destructrices des écosystèmes ou illégales.


Selon la FAO (Food and Agriculture Organisation des Nations Unies), 75% des stocks sont exploités au maximum ou surexploités.
Cela veut dire que certains de nos poissons favoris disparaîtront peut-être totalement des étals de nos poissonniers.

Des espèces comme l’empereur, le grenadier et le sabre sont péchés dans l’océan atlantique avec des chaluts ce qui endommage les fonds marins. Le thon rouge est carrément surpêché. Quant au cabillaud d’Atlantique, sa situation est critique. Mieux vaut préférer celui d’Islande ou du Pacifique.

Choisir un poisson durable

WWF a publié une liste des espèces à éviter ou à privilégier. L’idéal est de la garder sur soi et de la sortir au moment des courses. Elle conseille par exemple de privilégier le hareng d’Atlantique nord-est mais d’éviter la sole de la même région.

Pour reconnaître les espèces au supermarché, on se penche sur l’étiquette : nom commercial de l’espèce, zone où le poisson a été capturé, pays d’élevage ainsi que la méthode de production (mention « pêché en mer », « pêché en eau douce », ou « issu d’élevage »), tout y est sauf parfois les méthodes de pèche. C’est dommage car c’est un détail important.

L’idéal est d’acheter son poisson estampillé du logo MSC (Marine Stewardship Council). Le label a 10 ans d’existence et est associé à 42 pêcheries qui fournissent des poissons issus d’une pèche durable et bien gérée. En matière de certification, le MSC est le seul écolabel en accord avec les directives pour l’étiquetage écologique de la FAO, l'organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture.

On retrouve ce logo sur la marque Iglo mais aussi sur les produits Aldi, Delhaize, Carrefour Lidl au rayon surgelé et marée.

Photo :

www.pourunepechedurable.fr









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