Les piscines: un marché qui s'envole!

Les entreprises spécialisées ne savent plus où donner de la bouée : les candidats à la piscine foisonnent et l’on doit s’y prendre bien à l’avance avant de pouvoir effectuer le plongeon inaugural.


Explications : d’abord un effet de mimétisme : à force de passer tous les jours devant la piscine du voisin, on se dit "pourquoi pas moi ?". Suit l’axiome redécouvert "on est si bien chez soi" et la piscine remplace… les vacances.

S’y est ajouté par exemple en 2003 l’effet "canicule" et, même s’il est peu probable que tous les étés se ressemblent, beaucoup espèrent que les beaux jours iront croissant. Enfin, les progrès technologiques, la possibilité de recourir au rayonnement solaire pour le chauffage de l’eau et la multiplicité des types de constructions proposés constituent des déclencheurs supplémentaires auxquels se joint la curiosité suscitée par les étangs de natation venus récemment agrandir le marché.

Comment s’y prendre et que choisir ?

La piscine en kit à monter soi-même, cela existe. Non seulement pour les piscines en surface ou semi-enfouies mais aussi pour les vrais bassins. Prudence néanmoins : pour réussir, il faut être très habile de ses mains et s’entourer d’aide. Ce n’est vraiment pas un travail en solitaire! Mais si toutes les conditions de réussite sont réunies, pourquoi pas!

La piscine en dur implique l’intervention d’une entreprise spécialisée dont la bonne réputation est établie. De quoi s’éviter certains mécomptes ou des reports d’exécution décevants. Néanmoins, le fait de s’adresser à un spécialiste de confiance ne dispense pas le maître d’ouvrage de s’investir personnellement en recueillant une large information, en comparant plusieurs offres répondant à un cahier des charges identique et en s’intéressant aux technologies récentes qui mettent toujours un certain temps à s’imposer mais qui peuvent être très performantes.

Voici quelques points clés méritant une attention particulière :
• le choix de l’emplacement;
• les dimensions et la forme;
• le système du recyclage de l’eau;
• le type de chauffage;
• le système d’entretien;
• les produits de maintenance;
• le choix des dispositifs de sécurité (lesquels constituent une réelle priorité).

Et pourquoi pas une piscine intérieure ?

Sous nos cieux, l’idée est évidemment tentante puisque l’usage de la piscine se prolonge de saison en saison. Un tel projet doit toutefois être combiné avec celui de la construction de l’habitation car l’intégration d’une piscine dans une maison justifie une étude approfondie afin d’éviter, entre autres, des problèmes d’humidité, des nuisances acoustiques, etc. Reste que la sensation de plein air risque de manquer.

Une bonne formule intermédiaire réside dans une construction annexe ou intégrée voire séparée du bâtiment, où la piscine est entourée de baies coulissantes et d’une toiture ouvrante. Une telle option est également intéressante sur le plan énergétique puisqu’elle permet de profiter d’un apport de calories solaires maximal en périodes d’ensoleillement et, généralement, de réduire la note de chauffage le reste du temps. La piscine intérieur/extérieur offre par ailleurs une meilleure sécurité son accès pouvant être mieux protégé.

Une idée toute récente : la toiture sectionnelle recouvrant la piscine, qui permet une utilisation à la demande, à tout moment, sans déperdition calorifique inconsidérée.

Les dispositifs de sécurité : incontournables

Le message commence à passer mais ce n’est pas suffisant puisque l’on continue de déplorer des accidents qui ne pardonnent pas toujours.
Il est donc indispensable de prévoir un ou des dispositifs de sécurité, étant entendu que, dans maintes circonstances, ils ne dispensent jamais d’une surveillance humaine à fortiori lorsque la piscine se trouve hors du champ visuel que l’on a de la maison.

Outre la présence à portée immédiate du bassin de bouées fiables (enfants et adultes), il faut prévoir un système d’alarme. Le plus courant consiste en une alarme s’enclenchant lorsque quelque chose tombe dans l’eau et/ou quand un périmètre prédéfini est franchi (à activer hors des moments d’utilisation). Le plus sophistiqué : une caméra de surveillance permet, par écrans intérieurs interposés, d’avoir un œil sur la piscine à tout moment. Entre les deux, on trouve toutes les possibilités offertes par la domotique à exploiter sans modération si la maison en est équipée. Reste que la nuit, tout accident risque de passer inaperçu. Tant pour des raisons de sécurité que pour conserver au maximum les calories contenues dans l’eau, il est donc conseillé de doter la piscine d’une couverture qui peut être enroulable, repliable et rigide, etc. Attention : avec certains systèmes, une chute dans l’eau reste possible.

Autre formule : entourer la piscine d’un cloisonnement laissant passer le regard (vitrage, bois tressé, clôture) dont l’accès peut être fermé à clé.

L’étang de nage : à découvrir

Certes, il n’a pas encore pignon sur jardin et il génère un certain scepticisme, voire la méfiance. Pourtant, il devrait avoir l’avenir devant lui car il a tout pour séduire les défenseurs du milieu. L’idée consiste à créer un véritable étang dont la fosse est pourvue d’une bâche spéciale pour ce genre d’aménagement et qui fonctionne selon un biotope équilibré parfaitement composé. Une zone est réservée à la nage, l’autre à la décantation naturelle de l’eau qui, après épuration, est renvoyée dans la partie piscine. Cette filtration doit toutefois être appuyée par des filtres complémentaires.

Une précision : le fait de nager dans un étang n’oblige en rien à fréquenter les poissons qui peuvent être contenus dans la zone filtrante. Les connaisseurs affirment cependant que la compagnie de la gent animale aquatique est un vrai plaisir ! Par ailleurs, l’esthétique de la formule, vu son apparence totalement naturelle, est indéniable. Cela dit, si le maître d’ouvrage peut participer à l’installation d’un tel étang, il s’agit ici également d’un travail de spécialiste patenté.

Source : Batibouw

A lire...

        







© Vivat.be 2020