Le Belge très attaché à sa voiture

L’Observatoire Europcar du Transport et de la Mobilité a sondé plus de 5.0 personnes dans 7 pays européens. Un des constats les plus forts de cette étude est le fort attachement des Belges à leur voiture: 73% des Belges ne pourraient pas se passer de leur voiture.


En partenariat avec l’institut de sondage OpinionWay, la société de location de voitures Europcar a lancé en 2008 la 1re première édition de l’Observatoire Europcar du Transport et de la Mobilité qui a vocation à décrypter les pratiques des Européens dans ce domaine et identifier les nouveaux comportements. Plus de 5 0 personnes âgées de 18 ans et plus et résidant dans 7 pays (France, Allemagne, Grande-Bretagne, Italie, Espagne, Portugal et Belgique) ont donc été interrogées.  Les Belges se distinguent de leurs voisins européens sur plusieurs points.

Renoncer à sa voiture personnelle?

Comme la moyenne européenne, 1 Belge sur 8 (13%) a déjà réfléchi à la possibilité de se séparer de leur véhicule personnel.  Mais en Belgique, ce sont avant tout les aspects financiers qui en sont la raison (69% contre 56). 

Pourtant, le Belge ne semble pas prêt à franchir le pas puisque 73% déclarent ne pas pouvoir se passer de leur voiture (contre 62% en moyenne en Europe).  38% préfèrent utiliser leur voiture pour partir en vacances et associent leur véhicule à la liberté et à la flexibilité.  Seulement 10% des Belges seraient prêts à abandonner leur voiture si des alternatives telles que la location ou le car-sharing leur seraient proposées. C'est tout simplement la moyenne la plus faible d’Europe avec les Anglais.

Et l'impact environnemental?

Comme les Européens, plus d’un Belge sur 4 pensent souvent à l’impact de leur voiture sur l’environnement et 92% - c’est le score le plus élevé en Europe – et établissent un lien direct entre l’âge d’un véhicule et son taux de pollution.

Malgré cette conscience, le Belge n’est pas prêt à investir beaucoup plus pour une solution de transport plus écologique.  Seulement 34% (contre 38 en Europe) sont prêts à payer plus et, dans 29% des cas, ce supplément se situe entre 5 et 10% maximum.  Par contre, signe encourageant, il semblerait que la jeune génération soit plus encline à investir dans l’écologie : 49% des 18-29 ans paieraient au moins 5% de plus pour un véhicule respectueux de l’environnement.

Robert Derumes

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