Des affaires au Salon de l'Auto?

La "crise" ne touche pas tout le monde puisqu'elle était d'abord financière et le pouvoir d'achat des Belges - tout au moins ceux qui ont conservé leur emploi - n'a pas diminué en 2009. La crise a pourtant touché des secteurs "réels" comme celui de l'automobile et les consommateurs devraient pouvoir "profiter" des malheurs de ce secteur.


L'attitude du consommateur par rapport à une atmosphère de crise amplifiée par les médias sera frileuse. Et les vendeurs automobiles devront surenchérir pour convaincre des consommateurs attentistes à acheter un nouveau véhicule.

Si, traditionnellement, la période du Salon de l'Auto voit fleurir les "conditions salon", celles-ci devraient encore être plus importantes en 2010.

Le consommateur a donc intérêt à bien estimer ses besoins (et son budget), à identifier les véhicules en concurrence et à comparer les offres en tenant compte des différentes formes de condition.

2 attitudes sont en fait possibles:

  • se fixer un type de voiture et tenter d'obtenir les meilleures conditions;
  • se fixer un budget et un type de voiture et, à budget égal, tenter d'obtenir les meilleurs suppléments.

Les vendeurs automobiles proposent en effet différents types d'avantages:

  • la diminution du prix de vente (ristourne ou remise) par rapport au prix catalogue (en 2010, elles peuvent parfois atteindre ou dépasser les 20%);
  • la prime de recyclage
  • la prime de reprise du véhicule précédent;
  • le financement limité (parfois même à 0%!);
  • les équipements supplémentaires (de type peinture métallisée, climatisation, ordinateur de bord)
  • les séries spéciales (outre une identification particulière du véhicule - griffe, couleur -, les accessoires supplémentaires fournis consistent généralement en jantes, système audio ou de navigation, habillage intérieur ou accessoires de type porte-vélo, crochet de remorquage amovible).

Lors d'un salon, il arrive que des exposants refusent de "brader" les prix mais rien n'empêche de se renseigner au Salon de l'Auto et de se rendre ensuite chez les concessionnaires. L'affluence y est moindre et le climat plus souvent propice à la négociation.

Robert Derumes

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